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saint amour (film) Saint Amour, Road Movie Aussi Sympathique Qu’absurde
Cela fait sens quand cela arrive, ça ne sort pas de nulle part et cela permet aussi au spectateur de respirer un grand coup avant de reprendre une bonne dose d’humour potache, qui est, je crois, la marque de fabrique des réalisateurs. Finalement, je vois Saint Amour comme l’antithèse de la comédie formatée. Par exemple, il n’hésite pas à perdre son spectateur (le personnage de Vénus, je n’ai pas compris) et à représenter le sexe d’une manière assez culottée. De ce fait, l’ensemble est traversé d’un sentiment de liberté particulièrement agréable. La sortie houleuse du roman Soumission suivie par les attentats de début 2015 ont poussé l’écrivain à se mettre hors jeu, loin, au calme. Il ne fait ici qu’un caméo en proprio d’une maison d’hôtes, et c’est la seule scène drôle du film.
Les rencontres faites sont autant de perles différentes, toutes précieuses, tantôt drôles, tantôt poétiques, parfois grincantes, mais toujours utiles aux personnages, ou au plaisir du spectateur. On comprend bien qu’à force de leur affubler l’étiquette de «punk» du cinéma français, les anciens de Groland sur Canal + ont fini par se convaincre qu’ils l’étaient vraiment et qu’ils pouvaient pousser toujours plus loin le bouchon du doigt d’honneur à la bonne franquette. Une attitude d’ailleurs toute relative dès lors qu’il s’agit de fabriquer du casting et donc d’attirer les financiers. Ils ont pour le coup et même, pourrait-on dire, de plus en plus su embarquer stars et vedettes dans leur sillage, leur procurant on ne sait quel frisson «alter» ou «destroy». En équilibre sur la fine frontière entre populaire et populisme, Delépine et Kervern paraissent avoir parfois un peu bâclé leur écriture autour du pitch du road-movie sur les routes du pinard et de l’amour. Ils ont assurément un univers, un ton, une vision bien à eux, entre franchouillardise, beau bizarre et rock’n’roll attitude, mais ça ne suffit pas toujours à faire un film aussi satisfaisant que Mammuth ou Le Grand Soir. Fruité, gouleyant, mais un peu raide, manquant de structure et de longueur en bouche, Saint Amour est un cru inégal.
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Le film démarre un dialogue normal avant d’introduire un élément loufoque venant du hors-champ, souvent à la toute fin de la scène. Non seulement cela fait mouche, mais en plus cela donne parfois un second niveau de lecture au événements, soit en rajoutant une couche d’humour (l’aquarium), soit en prenant du recul sur les choses sérieuses qui ont été dites . A quelques moments, le long-métrage prend un ton plus sérieux et se tourne un peu plus vers l’émotion. Généralement cela met en valeur le lien qui unit les personnages de Depardieu et de Poelvoorde, et c’est fait en douceur, avec retenue.
Or, ce Salon est un peu celui de la dernière chance pour Jean. Trouvant son fils fin beurré après sa tournée des stands de dégustation, il l’emmène sur un coup de tête faire la vraie route des vignobles, dans un taxi conduit par Mike , jeune paumé un rien mythomane. Chemise à carreaux et mèches blanches impeccables, Gérard Depardieu arpente le Salon de l’agriculture avec son taureau de concours, pendant que Benoît Poelvoorde, son fils, davantage porté sur la picole que sur les charolais, passe allègrement du stand Alsace au stand Bourgogne. Pour renouer le dialogue avec son rejeton, l’éleveur décide de le faire monter dans un taxi et de l’emmener sur la route des vins, la vraie. Le film n’est d’ailleurs pas seulement hilarant, il est également très tendre et émouvant.
Avec leur dérision habituelle, les deux cinéastes réalisent une belle sortie de route grâce à un casting grandiose guidé par deux monstres sacrés qui savent si bien mêler tendresse et décadence. En plus d’être drôle, Saint Amour se déguste comme un grand cru. Avec sa vie, ses émotions, ses rires, sa nostalgie, cette virée vaut le détour. On ne sait trop quelle énorme quantité de vin rouge, blanc, bleu, il faut absorber pour jouir pleinement de l’extrême médiocrité de Saint Amour, mais à jeun, c’est carrément douloureux. C’était déjà le cas de leur précédent Near Death Experience avec Houellebecq vaticinant en tenue de cycliste autour de trois pierres sèches et d’une irrésistible envie de se supprimer. Ce road-movie viticole, dernier film des Kervern-Delépine, souffre d’un cruel manque d’idées et d’un sentimentalisme éculé. Le titre du film tient son nom d’un des dix crus du fameux Beaujolais baptisé le Saint-Amour. Gustave Kervern et Benoît Delépine ont promené leurs caméras dans de magnifiques vignobles français situés dans le Languedoc, le Bordelais, le Beaujolais, les Pays de Loire et la région Rhône-Alpes.
A L’affiche Cette Semaine
Ce film est si agréable que je vais sans aucune hésitation retourner le voir.
Son rôle de petit parisien ne tombe jamais dans la caricature, reste toujours attachant. Le film est vraiment beau et touchant car il arrive à parler de choses très vraies malgré la comédie qui pourrait ne pas faire rire tout le monde, mais que j’aime beaucoup. J’aime cette manière d’étirer les scènes, de voir Depardieu raccompagner une jeune fille chez elle, la voir s’allonger sur le lit, pendant que son fils et son chauffeur sont dégoûtés de ne pas avoir réussi à la troncher et qu’elle se met tout à coup à parler de la dette… D’autant plus que durant tout la séquence qui précède on la voit mutique, tirant la gueule, ne sachant pas faire son métier de serveuse, galérer à prendre un crabe dans un aquarium…
JPG Films ©A l’image de Depardieu, ogre magnifique qui réussit à émouvoir en mangeant des saucisses, Saint-Amour est donc un film généreux. Septième long métrage de Benoît Delépine et Gustave Kervern, Saint Amour est encore une fois une proposition cinématographique pleine d’audace de la part d’un duo de réalisateurs qui détonne dans le paysage plutôt sage du cinéma hexagonal. Septième long métrage de Benoît Delépine et Gustave Kervern, Saint Amour est encore une fois une proposition cinématographique pleine d’audace, de la part d’un duo de réalisateurs qui détonne dans le paysage plutôt sage du cinéma hexagonal. A noter pour les spécialistes, une actrice de films de charme ( ?) qui montre son savoir faire à un Poolvoerde psychotique et délicieusement déprimé…. Et ce film est plein de petites choses comme ça, de petites choses qui l’illuminent. J’adore la très courte séquence avec Chiara Mastroianni qui rayonne vraiment… Mais surtout la fin avec la rencontre de Céline Sallette, sublime comme à son habitude et la voir comme ça sur son cheval en plein Paris, ben ça fait quelque chose…
Acteurs Et Actrices
Le prenant au mot, son paternel, qui présente son Nabuchodonosor adoré au concours du plus beau taureau, l’entraîne sur la «vraie» route des vins pour renouer des liens distendus. C’est Mike , un chauffeur de taxi bavard, qui conduit ces grands «enfants». Débute ainsi une succession de caméos en tous genres plus surprenants les uns que les autres, de Michel Houellebecq à Chiara Mastroiani en passant par Ovidie(ancienne actrice porno désormais réalisatrice, journaliste et écrivain). Le problème c’est que plus on avance dans le film, plus les choses deviennent improbables jusqu’à atteindre leur paroxysme à la dernière scène. De ce doux délire, difficile de faire émerger la moindre émotion, tout au plus de la sympathie pour les protagonistes. Alors oui ça en devient drôle du coup, les dialogues étant même très bien écrits, jouant sur un humour plutôt fin. Jusqu’à la fin, la musique extrêmement réussie, enthousiasmante, vivante, nous donne envie de croire que les réalisateurs vont retomber sur leurs pattes, mais en vain. Comme tous les ans, Bruno et son père, Jean, sont au salon de l’agriculture. Alors que Jean présente son taureau, Nabuchodonosor, Bruno, rebelle, en profite pour faire une route des vins toute personnelle. Jean comprend que la communication avec son fils ne passe plus depuis la mort de sa femme et décide d’emmener Bruno faire une véritable route des vins.
Et quand le troisième larron en chauffeur de taxi s’appelle Vincent Lacoste (décidément très bon !), c’est la cerise sur le gâteau. Voir un père entourer tendrement et blottir son “petit” complexé de 50 ans a de quoi émouvoir. Un peu déçu du coup mais les acteurs sont parfaits et ça m a fait plaisir de revoir Andréa Ferréol .
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Et si l’on doit reconnaître une qualité au film, c’est d’enfiler les rencontres comme autant de perles différentes, toutes précieuses, tantôt droles, tantôt poétiques, parfois grincantes, mais toujours utiles aux personnages, ou au plaisir du spectateur. Généreux, le film l’est aussi quand il fait l’éloge de la paysannerie. “Soyez fiers, vous, paysans, qui travaillez la terre”, semblent dire Delépine et Kervern, sans oublier de montrer la désespérance des agriculteurs et le mépris dont ils peuvent parfois être la cible dans une société où la ruralité meure à petit feu. Le film rappelle enfin, dans sa peinture des relations amoureuses, un des chefs d’œuvres de Woody Allen, Whatever Works. Tant que ça marche, prendre l’amour comme il vient, quitte à casser les codes. Saint-Amour se pare ainsi d’une peinture sociale qui, si elle ne manque pas d’humanité, perd toutefois un peu de la férocité avec laquelle les réalisateurs dénonçaient la société de consommation dans Le Grand Soir. Le film n’a pas non plus la bizarrerie malaisante de Mammuth. A l’instar d’Albert Dupontel, autre trublion du cinéma français qui délaisse un peu la méchanceté au profit d’une poésie “freak”, la douceur va bien aux deux compères. Et si Kervern et Delépine semblent avoir abandonné l’idée de travailler l’image (texture, éclairage, mise au point, tout est bâclé), le vent de liberté qu’ils transportent de film en film n’en finit pas de souffler, et balaye les quelques réserves rencontrées en chemin. «Chaque année, on fait la route des vins sans sortir du salon», lance ce dernier, éméché, à un vendeur de spiritueux lors d’une dégustation d’un « petit pouilly fuissé 2011».
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Avis Sur Saint Amour
Cet article a été rédigé par Dylan Auguste, rédacteur de Critique-film.fr. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. En cliquant sur «Continuer à lire ici» et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Saint Amour est aussi la rencontre de deux influences majeures. Broken Flowers pour le personnage interprété par Vincent Lacoste, qui profite de ce voyage pour sonner à la porte de toutes ses ex. Benoît Delépine et Gustave Kervern filment le duo Depardieu-Poelvoorde en pilotage automatique sur les routes de France. Un film sur une tournée des vin avec dans les rôle principaux deux acteurs connu pour leur problème de boisson… Pour la première fois, une place importante est donnée aux femmes, habituellement absentes des films de Kervern et Delepine.
Il a été remplacé par Vincent Lacoste, ramenant le personnage du côté du jeune Parigot hâbleur et méprisant qui se trimbale les deux vieux bouseux en faisant tourner le compteur pour plusieurs milliers d’euros, de beaujolais en bordeaux, de côtes-du-rhône en languedoc. Le duo Benoît Delépine et Gustave Kervern nous propose ici un film magnifique, sans prétention, tout en poésie. Leurs noms ne sont pas les plus connus du cinéma français, cela va sans dire, mais Saint-Amour est tout de même leur 7ème film. Ils nous ont déjà pondu Mammouth (avec Gérard Depardieu déjà) mais ils sont surtout les responsables de Groland. Beaucoup de scènes de Saint-Amour pourraient d’ailleurs faire partie de l’émission d’humour barjo de canal + (notamment celle de l’agent immobilier). Ils dirigent tout de même Depardieu, Poelvoorde et Houellebecq dans le même film, ce qui en dit long sur les capacités d’encaissement des deux bonhommes. Le film est beau, parce que simple, sans plan arty, pompeux, prétentieux. La caméra nous entraîne aux premières loges de ce voyage initiatique, comme un 4ème compère. Malgré son côté quasi-absurde à certains moments, et à la limite du malsain, tout reste empreint d’une poésie très propre aux deux réalisateurs, une poésie brutale et décomplexée, la poésie de la vie tout simplement.
Comédie Dramatique
Il y aura beaucoup des situations cocasses, amusantes, sympathiques et très drôles, au fil des journées qui passent, de leurs rencontres. Le niveau zéro du cinéma Français (franchouillard plutôt). Gag lourds et consternants de médiocrité, acteurs peu impliqués sauf Poelvoorde qui surjoue comme à son habitude.On attends un événement qui justifierait ce film mais rien, sauf un ennui grandissant. “Saint Amour” est une superbe fable où poésie, tendresse, humour, audace se mêlent et se démêlent, pour aboutir à une alchimie dont Benoît Delépine et Gustave Kervern ont décidément l’art et la manière !
Et oui encore le salon de l’agriculture, encore les vaches, mais ici c’est un trio émouvant et bien en forme qui mène la danse pour nous faire rire et sourire de situations tendres, uniques, pleines d’amour et de sensibilité au … Pour recevoir chaque semaine la programmation de mon cinéma favori, je renseigne celui-ci. Le vieux présente son taureau favori et souhaiterait que son fiston quadra prenne justement par les cornes le taureau de l’exploitation familiale.
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Au départ, ils souhaitaient réaliser un film qui serait entièrement tourné au Salon de l’agriculture, mais l’organisation du Salon le leur a refusé ; ils ont donc dû retravailler complètement le scénario et le casting.
On va suivre avec délectation le parcours sur une semaine de ces trois hommes gentils, touchants, drôles. Kervern et Delépine signent un nouveau chef d’oeuvre complètement fou et déjà culte. Une relation où un homme âgé sait dire les mots qui réconfortent à son fils pourtant plus tout jeune du tout ! Au départ, Gustave Kervern et Benoît Delépine souhaitait réaliser un film qui serait entièrement tourné au Salon de l’agriculture avec les comédiens Jean-Roger Milo et Grégory Gadebois. L’organisation du Salon ayant refusé, les cinéastes ont revu leur copie en décidant de retravailler complètement le scénario et le casting en y incluant Gérard Depardieu avec lequel ils voulaient collaborer à nouveau. Je l’ai déjà vu deux fois en avant première et je suis tenté de le revoir.
Critique : Saint Amour
Mais le rejeton est plus porté sur la bouteille et la recherche de l’amour. Avec Vincent Lacoste en titi parisien hâbleur, les voilà partis en vadrouille sur les routes de France où ils pourraient croiser le Fatah de La Vache. Que penser également de la vision du monde et des hommes qu’ils proposent à travers cette aventure ? Il semblerait bien, selon eux, que la rédemption vienne du Saint Amour, non pas le vin mais le sentiment. Aujourd’hui 24 février, FILMO propose donc au public français de découvrir Truth & Justice, le candidat aux Oscars pour l’Estonie, et adapté d’un véritable monument de la littérature estonienne… “Saint-Amour est encore une fois une proposition cinématographique pleine d’audace de la part d’un duo de réalisateurs qui détonne dans le paysage plutôt sage du cinéma hexagonal.” Découvrir les offres multicomptes Pourquoi voyez-vous ce message ?
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Mais bon, heureusement, le film va bien au delà de cet aperçu médiocre. Ce qui est drôle, c’est de constater que les blagues qui tombaient à plat dans le trailer fonctionnent vraiment bien une fois remises dans le contexte du film (bon j’ai eu une bonne salle, ça aide). Il faut dire que Delépine et Kervern n’attendent pas le déluge pour faire décoller l’humour, ils donnent à l’ensemble un bon coup de cravache et c’est parti ! Le fait que le personnage de Poelvoorde n’est pas très à l’aise en société est l’un des principaux ressorts comiques, ce qui est assez convenu, mais cela fonctionne grâce au grand travail de l’acteur (ils sont d’ailleurs tous aussi bons les uns que les autres). Ses tics, sa façon de bredouiller, c’est tellement étudié qu’à aucun moment on a l’impression que c’est factice. Et puis de toute façon, les réalisateurs ne se limitent pas à quelques gags bien vus, ils vont à fond dans le délire en multipliant les situations farfelues pour mieux rire du malaise des personnages. C’est d’ailleurs la manière de construire l’absurde qui m’a vraiment épaté.
Films Dans L’heure :
On retrouve le Poelvoorde sans filtre, sans norme de C’est arrivé près de chez vous. Il est drôle, très drôle même, émouvant, révoltant, pathétique, tout ça dans une seule et même scène. Peu importe les considérations politiques, économiques, privées, Depardieu est un immense acteur. Et quel plaisir de le trouver dans un rôle de paysan naïf mais solide. Il parvient à s’effacer derrière Poelvoorde et à rester à sa place, celui du guide, du patriarche un peu maladroit dans un monde d’homme où l’amour peut parfois être synonyme de faiblesse. Dans l’avant-dernière scène du film, son jeu dépasse le cadre du simple film. Sa déclaration à son fils et à l’agriculture paraissent trop vraies pour être une simple ligne de texte récitée. Bien qu’ayant déjà fait quelques belles apparitions cinématographiques , il tient ici la dragée haute à Depardieu et Poelvoorde, ce qui n’est pas rien, en étant délicieusement et cyniquement drôle.
Critiques Des Professionnels
Dernière production de l’équipe de Groland, Benoit Delépine et Gustave Kerven, il ne faut pas s’attendre dans Saint Amour à l’humour trash comme dans les précédents films où bien dans Groland. Saint Amour est un peu plus subtil, peut-être car il porte sur des sujets plus sensibles, la détresse sociale dans la difficulté de trouver l’amour (d’où le titre), les rapports familiaux et la dure réalité du monde paysan (d’actualités). Durant ce parcours, le trio va offrir de bons moments d’humour mais aussi sensibles d’humanité, voire émouvants (la scène du père et du fils dans les toilettes, la scène de Poelvoorde et Céline Salette, etc.). C’est l’occasion de plusieurs situations loufoques propres au style Delépine Kerven (assez inégaux par contre). Saint Amour est un film de qualité dans son écriture sur les sujets traités. En revanche, le principal défaut de Saint Amour est l’image ; c’est vraiment pas beau (qualité de l’image et cadrage), ce qui est dommage, car des plans extérieurs notamment sur les vignobles auraient mérité mieux. Cela me fait de la peine de voir que la bande-annonce de Saint Amour soit aussi trompeuse. Elle présente le film comme une mauvaise comédie française, avec son lot de pathos et de blagues ratées, ce qui attirera un public qui ne trouvera pas son compte et en repoussera un autre qui aurait pu être intéressé. Ce genre d’erreurs sur la marchandise ne peut que faire des déçus.
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Une chose est sûre, le film est intéressant malgré son faux rythme campagnard et une “lourdeur” voulue dans les relations entre les acteurs et les rencontres qui fonctionnent comme dans un road movie….. Le film est plein de moments super gênants (pas au sens péjoratif) avec Poelvoorde qui boit, qui tente de draguer, on sent toute la misère de ce type, ce type pas méchant, qui veut bien faire mais qui souffre… Et j’aime le fait que jamais on ne se moque vraiment des personnages, ils sont avant tout attachants… Cette histoire de ce père et de son fils sur la route des vins, en compagnie d’un taxi, j’ai adoré. Ces deux agriculteurs, père et fils, vont d’abord au salon de l’agriculture pour présenter un taureau puis ils partent sur les routes des vins en compagnie d’un jeune homme qui est taxi. Ce mercredi, jour de sortie de nouveaux films, je me suis précipitée pour voir “Saint Amour”.
Cinéma Brest
Saint Amour est un ovni étincelant du cinéma français, un film qui fait du bien et qu’on attendait sans se douter qu’il viendrait de cette équipe fantasmagorique. Un film drôle sans être dans la norme, émouvant sans tomber dans le pathos, poétique sans être prétentieux, intelligent sans être inaccessible. Un incontournable de ce début d’année 2016, dont on se récite les répliques appelées à devenir cultes en sortant du cinéma avec ses potes. Une musique de Sébastien Tellier dans un tel film, ça peut laisser dubitatif de prime abord. Le thème grandit en même temps que les personnages, s’étoffe au rythme de leur périple. Une musique intéressante prise indépendamment du film, mais qui sert surtout la narration en s’effaçant, en laissant la place à l’image, aux acteurs.
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Et j’ai l’impression que tout le cinéma des deux compères parle de ça, de la liberté c’est pour ça qu’ils font pas mal de roadmovie, genre que je n’aime pas trop, mais que j’apprécie chez eux. On se rend compte finalement que les tracas de la vie quotidienne peuvent être remplacés par de l’amour, peu importe sa forme. J’aime beaucoup le cinéma de Delépine et Kevern et ce film ne déroge pas à la règle, j’aime cet humour absurde, ces gens qui ne sont pas forcément bons, mais qui arrivent malgré tout à être réellement touchant. Saint-Amour c’est exactement ça, même s’il est sans doute un peu plus “gentil” que d’autres de leurs films. On attend patiemment que la trame de l’histoire se hisse vers une moral ou un scénario, mais là , rien , à part quelques passage drôle ce film ma semblé creux et ennuyeux . Dommage pour Poolvorde que j’aime beaucoup comme acteur quand à Gérard je trouve que depuis un moment il fait beaucoup de ce genre de film assez médiocre , il devrait songer à prendre sa retraite. Ducoup je ne les pas terminé car j’ai pas de temps à perdre.
Et là on a cette scène qui tranche radicalement avec le reste. Et comment parler de ce film sans mentionner la séquence juste hallucinante avec Houellebecq complètement malade qui avec sa tête de ravagée se met à activer des jouets pour bébé avant de ne pas s’arrêter de proposer des trucs pour le petit-déjeunez… © Le PacteCeci étant, même en connaissance de cause, SAINT AMOUR peut encore vous surprendre. Il y avait pourtant là de quoi faire un grand film mais on ne peut s’empêcher de penser que quelque chose a « dérapé ». A vrai dire, on se demande même si Benoît Delépine et Gustave Kervernn’ont pas bu autant que leurs personnages au fur et à mesure qu’ils écrivaient le scénario. En effet, ça commence plutôt bien, au salon de l’agriculture donc, avec une ambiance très réaliste dans laquelle on plonge rapidement. Le père, Depardieu, agriculteur et colosse bienveillant qui aimerais que son fils sorte la tête de l’eau. Poelvoorde, le fils, pour qui le métier est source de désillusions et de solitude. Et le jeune chauffeur de taxi, joué par un Vincent Lacoste dont le personnage prétentieux et fier finit par perdre pied quand l’acteur, lui, tient tête, et c’est courageux, à deux acteurs sacrés connus pour leurs fortes personnalités. Kervern et Delépine ne se refusent aucune digressions, sans jamais sacrifier au rythme.
Informations Légales Le Monde
La musique, écrite par Sébastien Tellier, ne gâche rien et fait corps avec la drôlerie et la légèreté de ce road movie. Le salon de l’agriculture serait-il devenu le lieu clé de la comédie française contemporaine ? Après La Vache, le duo grolandais Delépine-Kervern a aussi choisi la “plus grande ferme de France”, mais comme point de départ plutôt que d’arrivée. Depardieu et Poelvoorde sont ici réunis en couple père-fils. Entre farce absurde et road movie initiatique, Saint Amour musarde, un peu flottant, jusqu’a sa fin onirique. Gérard Depardieu et Benoît Poelvoorde se complètent dans leur démesure et leur poésie, faisant éclater des bulles de drôlerie et naître des moments de grâce. Septième long métrage de Benoît Delépine et Gustave Kervern,Saint Amourest encore une fois une proposition pleine d’audace qui détonne dans le paysage plutôt sage du cinéma hexagonal. A l’image de Depardieu, ogre magnifique,Saint Amourest un film généreux. Généreux avec ses personnages, avec ses seconds rôles aussi, tous marquants. Kervern et Delépine ne se refusent aucune digression, sans jamais sacrifier au rythme.
Dignes descendants d’Épicure, amateurs de bonne chère et de bonnes bouteilles, Gustave Kervern et Benoît Delépine servent, avec Saint Amour, sorti en mars 2016, une traversée œnologique de la France. Le film commence au Salon de l’agriculture, porte de Versailles, à Paris. Jean, alias Gérard Depardieu, éleveur charolais, un postiche blond délavé sur le crâne, rejoint son fils Bruno, Benoît Poelvoorde, qu’il aimerait voir lui succéder. Critique-film est le site de tous les passionnés de cinéma et de séries TV. Retrouvez ici toutes les critiques, actualités et événements autour de votre univers préféré.
Ils commandent un taxi et conduits par le jeune Mike, ils débutent leur périple. Ils font bientôt halte dans une maison d’hôte tenue par un bien étrange personnage. Un peu plus tard, Mike leur explique comment manger gratuitement dans un hôtel. Un peu plus tard, Mike leur explique comment manger gratuitement dans un hôtel… C’est un film qui aborde plusieurs fois le travail de la terre, la richesse du métier, ses avantages contre les préjugés de ceux qui ne connaissent pas. Pour tenter de nouer une nouvelle complicité, un père et un fils agriculteurs partent sur la route des vins, avec un taxi parisien, croisé à la sortie du Salon de l’agriculture. L’histoire d’un père et d’un fils, agriculteurs, dont les relations sont conflictuelles. Pour tenter de nouer une nouvelle complicité, ils partent sur la route des vins, avec un taxi parisien, croisé à la sortie du Salon de l’agriculture. Jean (Gérard Depardieu) et son fils Bruno (Benoît Poelvoorde) se trouvent au Salon de l’agriculture. Le père rêve que son fils prenne la suite, ce dernier, vieux garçon en quête d’expériences sexuelles, buveur dépressif et paresseux, est hélas plus porté sur la descente que sur l’élevage.
J’ai passé un moment très agréable, sur les routes des vignobles français avec Benoît, Gérard et Vincent. C’est plus de films par an dans plus de 850 salles UGC et partenaires. Réinitialiser votre mot de passe à l’aide de l’adresse e-mail associée à votre compte. Inégal, mais on aime la drôlerie de Lacoste, certains seconds rôles féminins et la désopilante séquence Houellebecq. On retiendra des moments indéniablement croustillants, l’examen d’entrée réussi de Vincent Lacoste dans la classe des brindezingues, la décontraction souveraine du récit, la musique inspirée de Vincent Tellier.
il Est Temps De Se Battre Pour La Liberté Et La Vérité : Quand Le Cinéma Ukrainien Appelle À La Résistance
Parce qu’une autre personne est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Notre déclaration d’amour profane étant faite, il faut bien rétrograder en douceur au retour de ce Saint Amour, qui, avouons-le, se laisse un peu aller sur la pente de la facilité. Comme le titre le claironne, ce nouveau road-movie est situé au carrefour de la Trinité et de la dive bouteille, quelque part entre Jésus et Rabelais. L’épilogue leur fait rencontrer rien moins que la Sainte Vierge, quand bien même elle s’appellerait Vénus, aurait les cheveux rouges et les traits félins de Céline Sallette. Comme on le sait, ou pas, il règne dans ces colonnes un constant respect pour l’œuvre anarcho-déglingo-humaniste des deux ex-zozos de Canal+ passés réalisateurs, on a nommé Benoît Delépine et Gustave Kervern. Pour le côté fleur bleue et coup de trique, électrique et lymphatique, fantaisiste et ravagé. Rien à redire non plus sur la bande, très smart, de grands dingues abîmés qu’ils ont agrégée à leur univers poétique de la dernière chance, qu’il s’agisse de Gérard Depardieu, Benoît Poelvoorde ou Michel Houellebecq. Le film en lui même est plutôt mauvais mal grès les acteurs principaux qui portent à eux seul cette “grossière” mais parfois touchante comédie. Pour ce faire, le soutien et la fidélité de nos abonnés est essentiel. Nous vous invitons à rejoindre à votre tour cette communauté en vous abonnant à Télérama.
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