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le restaurant de l amour retrouvé Le Restaurant De L’amour Retrouvé
Un retour en arrière qui la replonge dans un passé douloureux, vers un avenir incertain et une mère dépourvue de tout sentiment. Élégance de l’écriture, simplicité du style, légèreté de la narration, pudeur des sentiments… C’est sans conteste un livre à l’ambiance très japonaise, pimentée d’un humour décalé et d’une construction littéraire un brin surréaliste. J ai adoré ce roman poétique et profondément humain. J aime l ambiance de ces romans japonais, la sérénité qui s en dégage. J’ai beaucoup aimé ce livre sur la liaison entre l’amour et la nourriture. Vous pouvez copier ce code html en fin d’article de blog, ça affichera un logo livraddict qui fera office de lien vers cette fiche de livre. Un roman tout en poésie, au rythme lent, à la plume épurée et remplie d’émotions.
Un soir en rentrant chez elle et son ami, la jeune Rinco trouve l’appartement vide. On la suit pas à pas dans ses expériences et ses mésaventures. En même temps on s’instruit sur les goûts gastronomiques des Japonais et leur philosophie de la cuisine qui dépasse de loin l’aspect matériel des préparations.
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Premier dîner en amoureux, repas en famille, et même sauvetage de lapin anorexique, autant de missions qu’elle va prendre à cœur de mener à bien. La blessure amoureuse semble être un thème extrêmement répandu dans la littérature et pourtant chaque auteur a sa façon bien à lui de lui donner vie. Dans Le restaurant de l’amour retrouvé, Ito Ogawa choisit de faire de Rinco une jeune femme dont la douleur se traduit par la volonté. Chacun de ses mouvements lui faire penser à son amoureux mais elle ne prononce même pas en pensées son prénom. Il est comme un fantôme qui flotte autour d’elle et qui lui a pris la voix. Toutefois elle décide de vivre pour elle, pour son rêve. Quand son petit ami la quitte, en vidant leur appartement, Rinco en perd la voix…
C’est une tranche de vie où l’amour sous toutes ces formes nous aient compté. Rinko se sert des plats qu’elle prépare pour s’exprimer , pour transmettre ses sentiments et aider les autres à exprimer les leurs. Son restaurant est autant une thérapie pour elle que pour les personnes qui viennent y dîner. Dans cet appartement que nous avions eu du mal à trouver, nous passions nos nuits dans lemême futon, côte à côte, main dans la main. La peau de mon amoureux indien exhalait toujours un arôme épicé. Les vitres étaient décorées de cartes postales du Gange. Kimamori souhaite partager avec vous la poésie de la vie, là où elle se trouve, en espérant qu’elle se fructifie chaque jour.
Ito OGAWA est un peu la Audur Ava Olafsdottir japonaise. On retrouve dans ses livres la même douceur, la même naïveté que dans ceux de l’islandaise. Ce restaurant de l’amour retrouvé est une parenthèse de tendresse que l’on déguste d’autant plus qu’il s’agit ici de gastronomie. Des recettes cuisinées avec amour pour oublier un chagrin d’amour. Une cuisine qui évoque les souvenirs d’enfance, la transmission et le partage. Rinco, personnage en plein doute, va se reconstruire en donnant du plaisir aux autres.
Une littérature japonaise poétique, touchante et douce.
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Meilleurs Commentaires Provenant Dautres Pays
Il n’y avait qu’une seule personne que je n’arrivais pas à aimer sincèrement_ma mère. Mon antipathie pour elle était profonde et massive, presque autant que l’énergie qui me faisait aimer tout le reste. Un roman ou gouts et poésie se mélangent, une belle histoire.
Dans cet appartement que nous avions eu du mal à trouver, nous passions nos nuits dans le même futon, côte à côte, main dans la main. Le descriptif précis du savoir-faire parlera sans doute à ceux qui adorent cuisiner. J’en ai apprécié la jolie et naïve philosophie de partage tout en la trouvant quand même un petit peu prévisible. J’aime les livres et j’ai eu la chance d’en faire mon métier, mais la vie nous réserve d’autres voyages tous aussi agréables à partager… Je ne sais pas trop quoi penser de ce livre, j’ai vraiment aimé la douceur de l’écriture et cette volonté de rendre heureux en préparant à manger pour les autres. Mais il y a certains passages qui m’ont vraiment mise mal à l’aise et écoeurée ce qui m’empêche de dire que j’ai totalement aimé ce roman. La cuisine décrite m’a donné envie de manger tout du long !
Rinco cueille des grenades juchée sur un arbre, visite un champ de navets enfouis sous la neige, et invente pour ses convives des plats uniques qui se prép… C’est le premier roman de l’auteur que je lis et c’est pure coïncidence, le premier écrit par l’auteur, un roman que j’aurais du lire depuis longtemps donc, qui nous fait voyager vers d’autres contrées et d’autres coutumes. Je continuerai à découvrir son œuvre avec grand plaisir, d’autres titres m’attendent à la médiathèque. Dans la cuisine de “l’Escargot”, c’est ainsi qu’elle nomme son restaurant, Rinco découvre que lorsqu’elle cuisine avec amour pour des gens, même inconnus, leurs vœux les plus chers se réalisent…un pouvoir qu’elle n’imaginait pas. Une belle découverte, je ne me suis pas ennuyer malgré le peu de dialogue.
Les Clients Ont Également Aimé
Livre très poétique, très léger dans la narration et en même temps très distancié. Très peu de dialogues, mais qui ne rendent pas l’histoire morne pour autant, tant Rinco décrit la nourriture avec passion. Le tout raconté avec un détachement auquel je ne suis pas habituée. Autant parceque me parler de nourriture ravive mes papilles.. Autant parceque ce petit livre est un moment de calme, mais aussi plein de vie. Un ouvrage tout en douceur, loin des violences de la modernité.. Quand je suis rentrée à la maison après ma journée de travail au restaurant turc où j’ai un petit boulot, l’appartement était vide. La télévision, la machine à laver et le frigo, jusqu’aux néons, aux rideaux et au paillasson, tout avait disparu.
Elle sera aidée dans sa tâche par Kuma, un ancien “homme à tout faire” qu’elle connait depuis son enfance car il travaillait dans son école. Il deviendra pour elle au fil du temps un véritable ami. J’ai ressenti à travers cette lecture un hommage à la nature et à la vie. C’était une écriture très poétique où se mêlent beauté et sérénité. Étant cuisinière amatrice, les descriptions de préparation de repas étaient tout à fait captivantes. Sans la goûter, j’ai voyagé grâce la cuisine Rinco. J’ai toutefois eu de la peine à comprendre le repas de noces… C’était beau, poignant, terriblement appétissant et ça donnait envie de voir encore ce que cette autrice a à raconter. J’ai aimé que soit une histoire de vie où tout prenne du temps pour se dérouler, au rythme des saisons. Ce roman explore également le thème de la famille, du pardon, de la confiance en soi, du regard de l’autre, des sentiments qui ne sont pas faciles à dévoiler.
J’étais capable d’amour pour presque tous les humains et les êtres vivants.
Mokxa Ouvre Une Nouvelle Adresse Sur Le Plateau De La Croix
Démunie, elle retourne dans son village natal où sa mère qu’elle avait perdu de vue habite avec Hermès, un cochon. L’évier était petit mais nanti d’une paillasse carrelée, et l’appartement, qui faisait l’angle, avait des fenêtres sur trois côtés.
Dans Le restaurant de l’amour retrouvé, on y retrouve un schéma similaire, sauf que cette fois-ci, c’est la cuisine et ce qu’elle peut transmettre qui est à l’honneur. J’ai beaucoup aimé ma lecture, mais j’ai eu du mal avec le passage sur Hermès, à partir duquel j’ai un peu décroché. Le restaurant de l’amour retrouvé nous raconte la renaissance de Rinco, la manière dont elle va essayer de transformer sa douleur en quelque chose de positif. L’héroïne de cette histoire est une jeune femme douce, généreuse, à l’écoute des gens. Dans son petit restaurant fait de bric et de broc, elle essaie à sa manière d’insuffler un peu de joie de vivre à chacun, en réfléchissant avec application au menu qu’elle servira à ses clients. Sa grand-mère lui a transmis cet art, elle a travaillé dans un restaurant français, un restaurant turc, un restaurant bio, un restaurant italien… C’est une artiste de la cuisine. Elle décide d’ouvrir un restaurant et vivre de son art.
Des carottes aux couleurs du soleil couchant qui emplissaient le ciel de lautre côté de la fenêtre. Et pour finir, des pommes, parce que cest ce que mévoquaient les mignonnes joues rouges de Momo. Cet appartement renfermait, condensés, les souvenirs de trois années de vie commune avec mon fiancé et tout ce que nous possédions de plus précieux. On aurait dit le jour où l’agent immobilier nous avait montré l’appartement pour la première fois. Un instant, j’ai cru que je m’étais trompée de porte. Mais j’avais beau vérifier et revérifier, c’était bien ici, le nid d’amour où je vivais avec mon petit ami indien. La tache en forme de coeur, abandonnée au plafond, en était la preuve irréfutable.
Yôko Ogawa
Ce retour aux sources sera aussi l’occasion de se rapprocher d’une mère qu’elle jugeait sans la connaître. Sans voix, Rinco s’exprime au travers de ses plats et trouve une consolation dans le bonheur de ses convives. En rentrant du travail, Rinko est choquée de retrouver son appartement complètement vide. Sous le choc, elle devient muette et n’a d’autre choix que de retourner auprès de sa mère dans son village natal. Là, elle décide d’ouvrir un restaurant très spécial puisque sa cuisine semble posséder le pouvoir d’exaucer les souhaits de ses clients. Un jour, en rentrant du travail, Rinco constate que son petit ami indien a vidé les lieux.
Des messages positifs sont distillés régulièrement, et concevoir un repas pour l’autre est envisagé ici comme un acte de bienveillance quasi mystique. En refaisant le trajet en sens inverse de celui qu’elle avait fait il y a 10 ans, Rinco songe à sa mère, Ruriko avec qui les relations ont toujours été tendues. Celle-ci d’ailleurs, l’accueille plutôt froidement, mais malgré sa vie mouvementée et bien occupée (elle possède un bar local), accepte qu’elle s’installe dans son ancienne chambre où rien n’a changé.
Même Papy Hibou est toujours au grenier pour sonner avec régularité les douze coups de minuit, ce qui apporte à Rinco un grand sentiment de sécurité. Elle en a bien besoin et elle, qui était partie il y a dix ans sur un coup de tête, est finalement soulagée de se retrouver dans la maison de son enfance. Malgré les 80 premières pages un peu longues, le temps de poser le contexte, cette histoire m’a embarquée.
Très vite les villageois se bousculent pour s’assoir à l’unique table du restaurant où paraît-il on peut trouver l’amour, résoudre ses problèmes, réaliser ses voeux. Rinco, la protagoniste principale du Restaurant de l’amour retrouvé, s’exprimant ici à la première personne du singulier, est âgée de vingt-cinq ans. Après une journée de travail intense dans le restaurant qui l’embauche, cette apprentie-cuisinière rentre chez elle pour découvrir son appartement vide, « complètement vide ». Son petit-ami, l’homme avec lequel elle partageait jusqu’alors ce logement, l’a quittée après trois ans de vie commune, emportant tout avec lui. Ogawa Ito est une écrivaine japonaise connue pour la composition de chansons et l’écriture de livres pour enfants. On y découvre le parcours d’une femme subitement silencieuse qui retrouve goût à la vie par l’art de cuisiner. J’ai aimé cuisiner avec Rinco, j’ai pleuré avec elle, j’ai eu du mal à la quitter.
Même si on m’arrachait mes vêtements et qu’on me laissait nue comme un ver, je serai encore capable de cuisiner. Faire de la cuisine comme une consolation et un réconfort, mais aussi comme un don d’amour, plein de promesses. C’est le récit d’un retour aux sources, d’un nouvel apprentissage de la vie et de l’amour. Et puis, la poésie des mots et l’émotion ont progressivement pénétré dans mes veines.
C’est avec une jarre de saumure héritée de sa grand-mère, comme seule compagne de voyage, qu’elle quitte tout pour retrouver son village, sa terre natale qu’elle n’a pas revue depuis 10 ans.
Lorsque j’étais de service du matin au restaurant, la joie de préparer le repas en fin d’après-midi, dans la lumière orangée du soleil déclinant, était un bonheur sans pareil. Ce roman, best-seller au Japon et adapté au cinéma en 2010, est un petit bijou de poésie et d’émotions. Rinco ne prononce plus un mot, mais transmet tellement de choses par sa cuisine que son aura de douceur devient communicative. C’est une jolie invitation à la générosité, une ode à la nature et aux choses simples et bonnes. Au fil des pages, Rinco renoue avec son passé, le répare, et elle qui se pensait seule au monde se découvre bien plus entourée qu’elle ne l’imaginait.
Lepamplemousse39 Livres
Hermès est un animal intelligent et très affectueux et Rinco va très vite s’y attacher, trouvant important de lui donner des aliments de qualité, préparés par ses soins. Quoi de mieux que de s’exprimer à travers la cuisine. Très chouette roman plein de fantaisies et de poésie. Une ode aux traditions et à l’ouverture aux autres.
Disparus les couteaux, les casseroles, les ustensiles qu’elle avait soigneusement choisis. Hors de vue les meubles, la télévision, les rideaux, le paillasson. Envolés les millions de yens prévus pour ouvrir leur propre restaurant. Parti le gentil fiancé indien qui partageait son futon et sa vie. Seule rescapée, la jarre à saumure rangée près du compteur à gaz, dernier souvenir de sa grand-mère adorée…Sous le choc de cette sordide rupture, Rinco perd sa voix, incapable désormais de prononcer le moindre mot. Elle décide alors de retourner dans son village natal, auprès de la mère qu’elle avait quittée sans regret dix ans plus tôt. Celle-ci l’héberge à condition qu’elle accepte de s’occuper d’Hermès, sa truie apprivoisée. Tous les jours donc, Ringo prépare la pitance de l’animal, tout en aménageant le local où elle souhaite ouvrir son restaurant. Et bientôt, L’Escargot ouvre ses portes; un endroit cosy où elle prépare une cuisine raffinée et personnalisée.
Rinco cueille des grenades juchée sur un arbre, visite un champ de navets enfouis sous la neige, et invente pour ses convives des plats uniques qui se préparent et se dégustent dans la lenteur en réveillant leurs émotions enfouies.” L’évier était petit mais nanti d’une paillasse carrelée, et l’appartement, qui faisait l’angle, avait des fenêtres sur trois côtés. Lorsque j’étais de service du matin au restaurant, la joie de préparer le repas en fin d’après-midi, dans la lumière orangée du soleil déclinant, était un bonheur sans pareil. Ce roman ne parle pas de cuisine à proprement parlé mais d’une histoire d’amour entre Rinco, une japonaise de 25 ans, et sa passion pour l’art culinaire qui guérit de tout. A la suite d’une déception amoureuse Rinco perd sa voix. Après La papeterie Tsubaki, qui avait été un coup de cœur, j’ai décidé de continuer ma découverte de cette autrice.
Salon de thé, bistrot, grill de brochettes, resto bio, café chic, restaurant turc… L’expérience accumulée dans tous ces établissements était imprimée dans ma chair et mon sang, incrustée sous mes ongles, au même titre que les années. Le Kimpira de pétasite du japon aux prunes séchées, la bardane mijotées avec une dose de vinaigre […], les gâteaux à la poudre de soja cuits à la vapeur et bien d’autres recettes encore, héritées de ma grand-mère, étaient vivantes en moi. Et si jamais il m’était donné de cuisiner dans ce village paisible au cur des montagnes, j’arriverais peut-être à m’ancrer enfin dans la réalité, à vivre pleinement. Je le sentais, cette certitude jaillissait du plus profond de moi, comme du magma en fusion. Et puis, chercher du travail, d’accord, mais je ne savais rien faire, à part cuisiner.
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L’attention portée aux autres, l’écoute qu’elle accorde à leur détresse en cherchant à répondre à leurs attentes sur le plan gustatif lui permettront de trouver une nouvelle raison d’exister. De découvrir la réalité des êtres, notamment de sa mère, et d’apprendre à renaître. J’ai retrouvé une ambiance intimiste, des sentiments bien exprimés, une fine analyse des liens du sang et des secrets de famille, mais je me suis perdue dans les longues descriptions de préparations de mets aussi variés qu’appétissants pourtant. Elle consacre des pages entières à cela, et même si le message reste lié à l’amour, au don de soi, et si la poésie est omniprésente, je me suis un peu lassée par moment. Je vois que, comme Maggie, tu lis sur la thématique du Japon en ce moment. Ce roman me fait penser au manga “Le bonheur c’est simple comme un bento de Yuzu”, où l’héroïne prépare des plats qui changent la vie, réconcilient, et permettent de résoudre ses problèmes. Je note le titre pour voir s’il est dans les rayons de ma médiathèque. D’ailleurs, le récit est assez lent sans grand rebondissement. L’auteur prend tout son temps pour nous laisser pénétrer dans l’ambiance et nous donner envie de nous installer nous-aussi pour un soir ou davantage, à la table de cette jeune femme, amoureuse de la cuisine et de la vie. S’occuper d’Hermès va lui faire réaliser que la seule chose qu’elle sait faire, c’est la cuisine…elle va donc décider d’ouvrir un restaurant.
Ses propres émotions, ce qu’elle éprouvait envers sa propre mère en particulier, vont évoluer pour aller vers davantage de sincérité et elles en seront toutes deux transformées. Elle est si choquée par cette découverte qu’elle reste sans voix . Elle quitte la ville et prend le bus pour rentrer dans son village natal, emportant avec elle son ultime bien, la jarre de saumure de sa grand-mère, seul héritage de celle qui lui a tout appris. Le réseau social pour tous les amoureux de la lecture. Gérez votre bibliothèque en ligne, discutez en tout convivialité et découvrez de nouveaux livres. Une belle histoire pleine de poésie, ce fut une lecture très agréable. L’amour de la bonne chère comme moyen de communication pourquoi pas. En tout cas dans ce roman à la fois tendre et délicat c’est clairement le cas. Et le relation mère/fille m’a énormément plu aussi.
Un roman qui traite de nourriture en apparence mais qui en réalité s’en sert pour dépeindre avec tendresse et subtilité les relations humaines et la recherche de soi. Un roman très touchant par la simplicité de l’écriture. Des mots choisis avec justesse, une écriture poétique, passionnante. Les plats nous mettent l’eau à la bouche; le partage et le respect sont touchant. A Kamakura, Hatoko continue son activité d’écrivain-calligraphe. Elle s’est mariée et découvre en compagnie de Mitsurô et de sa fillette les joies d’être mère au sein de cette famille recomposée. Elle demande à sa mère de lui laisser un petit local inoccupé pour en faire un restaurant. Monter un restaurant, c’est le rêve de Rinco depuis des années.
Rinco cueille des grenades juchée sur un arbre, visite un champ de navets enfouis sous la neige, et invente pour ses convives des plats uniques qui se préparent et se dégustent dans la lenteur en réveillant leurs émotions enfouies. Un livre lumineux sur le partage et le don, à savourer comme la cuisine de la jeune Rinco, dont l’épice secrète est l’amour. Un livre lumineux sur le partage et le don, à savourer comme la cuisine de la jeune Rinco, dont l’épice secrète est l’amour. Rinco, vingt-cinq ans, qui suite à une difficile rupture sentimentale perd sa voix et décide, n’ayant pas le choix, de retourner chez sa mère, dans son village natal. Elle décide alors de reprendre sa vie en main et décide d’y ouvrir un restaurant avec une table seulement par soir où seront servis des plats enchanteurs, faits sur-mesure pour ses clients. Au fil des pages on découvre, outre des recettes de plats japonais plus appétissants les uns que les autres, une Rinco prenant soin de cuisiner selon l’humeur, le désir, les rêves de sa clientèle.
Il fait partie des livres que j’emporterai sur une île déserte. Seul le titre me déplaît, d’après ce que j’ai pu en lire ce n’est pas le titre original mais, un choix d’éditeur pour les traductions. J’ai tout de suite aimé Rinco, qui travaille dans un restaurant turque, mais cuisine indien chez elle pour son petit ami. Quel stupéfaction de découvrir que l’appartement avait été vidé de fond en comble sans signe avant-coureur. Seul subsiste le bocal de saumure de sa grand-mère, épargné parce que caché. Le lieu qu’elle va créer sera tout simple, enfoui dans le petit village japonais où elle a grandi. D’une, deux, six personnes… Elle s’adaptera aux demandes de ses client-e-s, qui la contacteront par mail en lui expliquant ce qu’ils souhaitent.
Ce retour à sa maison d’enfance est l’occasion pour Rinco de se confronter à une mère qu’elle a fui très jeune. Petit à petit, elle apprend à la connaitre et sa haine se métamorphose à petit feu. C’est aussi l’occasion de révélations quant à sa famille, à ses origines et à tout ce en quoi elle croit depuis enfant. Malgré cette trame courante, on remarque un univers bien à part. Entre les légendes et les traditions, Ito Ogawa nous offre un monde léger, naturel et délicat. Dans le même temps, elle parcourt son village à la rencontre des aliments pour s’allier à leur force et arôme. Le restaurant de l’amour retrouvé d’Ogawa Ito est un roman paru en 2008 aux éditions Philippe Picquier. Il a été édité en poche en 2013 chez Picquier Poche. Quand Rinco rentre chez elle ce soir la, tout est vide, son amoureux est parti.
Sa lecture est tendre, riche d’émotion et émouvante. Elle nous offre une compréhension de la vie qui nous aura échappée jusque là. Et j’ai été ravie de me laisser cajoler par la force de la créativité qui est mise en image, en parfum, en saveur, patiemment, inlassablement. Un court roman à l’écriture un peu naïve (à nos yeux occidentaux), un charme japonais discret et un style très moderne. Ce qui, à propos de recettes, nous vaut d’ailleurs de savoureuses descriptions culinaires (avec même une touche européenne et même française, la jeune Rinco et le roman de Ito Ogawa sont très ‘modernes’). Où elle retrouvera sa mère avec qui ce n’est pas le grand amour non plus.
Le Restaurant De L’amour Retrouvé Poche
Jai fait mon choix dans les légumes que javais à la cuisine, je les ai taillés en julienne et fait revenir dans du beurre, en commençant par ceux qui mettent le plus longtemps à cuire. Du potiron, pour lécharpe de Satoru, dun beau jaune moutarde vif, car elle était jolie.
Rinco s’épanouit en dehors d’une vie amoureuse, grâce à son talent pour la cuisine. C’est une façon de vivre réellement inspirante et rafraîchissante. L’idée prépondérante, dans sa conception premiere, est d’exprimer l’amour par le partage d’un repas. Au-delà de l’aspect familial, Rinco est l’emblème de la rencontre avec l’autre par ce choix d’adapter chaque repas à une personne, famille ou émotion. Et c’est dans ce travail qu’elle découvre la vie de son village, le coeur des habitants, leur passé et leurs désirs. Faute de pouvoir guérir sa propre blessure, elle décide de panser celles des autres. Suite à une déception sentimentale, Rinco se mure dans le silence et retourne dans son village auprès d’une mère qu’elle n’a jamais comprise. Afin de ne pas devenir une charge pour cette dernière, elle décide d’ouvrir un restaurant où ses dons culinaires traduiront ses émotions en lieu et place des mots qu’elle n’utilise plus que par écrit.
« Le Restaurant De Lamour Retrouvé », Un Très Joli Roman Japonais
Le roman est très bien construit en forme de progression qui aboutit à un dévoilement final rétablissant l’harmonie perdue au début. Passionné de littérature japonaise, j’ai trouvé dans cet ouvrage toute la sensibilité et la pudeur que j’aime en elle. Ito OGAWA empreint ce récit d’une dimension poétique qui met parfaitement en valeur la profondeur de la quête intérieure de Rinco, son héroïne. Son art dans l’utilisation des mots permet au lecteur de percevoir toute les nuances, même les plus subtiles, de ses personnages qui s’avèrent tous particulièrement attachants.
Le Restaurant De Lamour Retrouvé, Dito Ogawa
Parce qu’il parle comme un cœur ému, grave et tragique, drôle et amer.
Mijouet136 Livres
Une histoire atypique, tout en simplicité et en délicatesse et d’une écriture infiniment poétique.. Ce roman est véritablement une ode à l’art culinaire, aux saveurs et à la nature avec un joli rapport nourriture – amour. Un peu surprise par les thèmes abordés, des petits riens posés comme ça sur une histoire d’amour de la cuisine. L’histoire d’amour entre Hiromi, une jeune mère célibataire, et Chiyoko, une lycéenne, débute au moment où cette dernière s’apprête à se jeter sous un train.
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C’est une écriture simple pour servir un presque-conte plein d’émotions et surtout plein de gourmandises.
Plus De Ito Ogawa
Quelques passages dont la poésie m’a fait stopper ma lecture pour relire et savourer le passage. La relation mère-fille m’a touché tout en me laissant sur ma faim. Il y a toujours quelque chose que je ne peux pas comprendre dans ce manque de communication que l’on retrouve souvent en littérature japonaise. Et trigger warning sur la violence animale, c’est chaud quand on est végé par conviction. Alors qu’au départ, je ne suis pas fana des romans feel good. Donc j’ai aimé cette histoire de retour aux sources, de cuisine, d’amour des autres et de compréhension de l’autre via ce medium, la cuisine. Les relations humaines sont mangifiquement représentées grâce à ce lien unique créé avec ce restaurant.
Rinco n’a plus rien, elle décide de retourner chez sa mère. Ce livre va vous faire voyager au pays de Soleil Levant, autant par sa culture que par ses recettes, la plupart du temps bien détaillées. Décide simplement d’apprécier la beauté de la vie, ces petits riens qui nous rendent heureux comme simplement manger un bon plat préparé avec amour. Pourtant ce retour aux sources sera le début d’une rencontre, d’une thérapie, d’une douce vérité qu’elle était loin d’imaginer. Rinco sera bercée par le souvenir bienveillant d’une grand-mère qui lui a transmis l’amour d’une cuisine chaleureuse et salvatrice. De l’autre subsiste le regard amer d’une mère froide et frivole qui a bien des égards la conduira au sommet de son art. La façon dont tu décris ce roman me donne l’envie de le lire. Ce faisant, en leur apportant l’écoute dont ils ont besoin, elle va les aider à dépasser leur détresse mais trouver elle-même, une nouvelle raison de vivre.
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Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées. L’histoire est belle, les recettes décrites donnent faim. Elle décide donc de laisser la grande ville derrière elle et de retourner dans son village natal. Très jolie histoire jusqu’à l’effroyable description toute en détails de la mise à mort et du dépeçage d’un cochon en presque fin de roman. Si j’avais su, jamais je n’aurai acheté un tel livre…. Je me suis retrouvé dans ces gestes de cuisine, moi qui “cuisine indien” y passant plus de temps qu’il ne faut pour chercher comme le fait l’héroïne, la perfection, l’harmonie des saveurs. Nous nous efforçons de protéger votre sécurité et votre vie privée. Notre système de paiement sécurisé chiffre vos données lors de la transmission. Nous ne partageons pas les détails de votre carte de crédit avec les vendeurs tiers, et nous ne vendons pas vos données personnelles à autrui.
Avec Sosûke, le fils de Hiromi, les deux femmes fondent une nouvelle fam…
Et si la saveur des aliments et des mets préparés avec amour pouvait faire retrouver l’appétit de la vie ? … C’est cela que nous raconte ce livre, merveilleusement, délicieusement.
Roman feel good par excellence , c’est doux , joli , poétique . J’ai envie de découvrir les autres oeuvres de cet auteur .
En refermant ce livre, je me suis penchée sur ma vie et ça m’a remis l’essentiel au centre.
Le Restaurant De L’amour Retrouvé Est Également Présent Dans Les Rayons
Sélectionnez la section dans laquelle vous souhaitez faire votre recherche. Mes meubles, mes ustensiles de cuisine, tout ce que je possédais, je l’avais perdu. Il y règne une belle sérénité dans l’observation de la nature et des petites choses du quotidien. Rinco est une magicienne dans son art, généreuse et désintéressée. Mais elle cache de profondes blessures dans le silence de sa voix… Au départ, j’avoue qu’il m’a fallu un certain temps pour m’adapter au rythme assez lent du récit, à la plume épurée de l’auteure. Un roman vraiment touchant, dont la lecture a ravi mon esprit et mes papilles “imaginaires”. Sur le moment j’ai été un peu déçue car j’en attendais beaucoup selon les chroniques que j’avais lues ça et là… Et peut-être aussi car il était différent des auteurs japonais que je lis d’habitude…
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Une lecture agréable, et fluide, également très prenante. On aurait dit le jour où l’agent immobilier nous avait montré l’appartement pour la première fois. Seulement, à la différence de ce jour-là, il flottait dans la pièce un léger parfum de garam masala et, au beau milieu du salon désert, luisait la clé de mon copain. Un instant, j’ai cru que je m’étais trompée de porte. Mais j’avais beau vérifier et revérifier, c’était bien ici, le nid d’amour où je vivais avec mon petit ami indien. La tache en forme de cœur, abandonnée au plafond, en était la preuve irréfutable.
Actuellement il n’y a pas de description détaillée pour cet article. Une belle réflexion sur les relations mère/fille et le pardon. Une belle histoire avec juste ce qu’il faut d’étrangeté nippone et de bizarroïde extrême-oriental. Doux et sucré comme un bonbon, un vrai bonheur à lire. J’ai adoré et vais m’attacher à mieux connaître cet auteur qui m’a séduit par la lecture de certains de ses autres ouvrages. J’avais aussi tous mes ustensiles de cuisine préférés. Un jour, on irait sans doute en Inde, tous les deux.
J’ai été très touchée par ce livre, sa simplicité et sa folie. J’avais aussi tous mes ustensiles de cuisine préférés. Je l’ai lu il y a quelques années et j’avoue qu’il y a beaucoup d’éléments de ce roman que j’ai finalement oublié ou que je n’ai pas su voir. Je voulais prêter l’oreille à la voix qui venait de mon cœur, celle que moi seule pouvais entendre. Achetez des CD, DVD, livres, films et jeux d’occasion à bas prix et en toute sécurité en ligne.
Commentaires
Ce site vous parle de livres, de festivals et rencontres, d’art et de culture. La vie est bien riche en émotions qui elles-mêmes se déclinent en mille nuances de couleur et d’intensité. Mais lorsqu’on a perdu le goût des choses on a tout comme oublié ces déclinaisons.
Ce faisant elle va donner vie et rendre heureux tous ceux qui viendront à sa rencontre, à la rencontre de son talent culinaire. Un premier roman prometteur devenu un best-seller au Japon. C’est toujours avec surprise et émotion que je découvre la littérature et la culture japonaise.
Commence alors un long chemin d’introspection et de découverte de l’autre. En ouvrant son restaurant, Rinco va s’ouvrir aux autres, en cuisinant le plat parfaitement adapte a ses clients, trouver sa voie tout en perdant sa voix. Il peut prendre tout son temps, déguster à sa guise, se laisser bercer dans les différentes recettes épicées conçues par Rinco. Ito nous offre, pour un premier roman, une belle lecture, agréable à lire, qui est au Japon un bestseller. Telle est la recette magique du restaurant de l’amour retrouvé. À partir duquel, la jeune Rinco concocte le menu, personnalisé et adapté spécialement pour chacun de ses clients. Commencez à lire Le Restaurant de l’amour retrouvé sur votre Kindle en moins d’une minute. Pour voir notre prix, ajoutez ces articles à votre panier.
Trouver tous les livres, en savoir plus sur l’auteur. Si tu cuisines en étant triste ou énervée, le goût ou la présentation en pâtissent forcément. Quand tu prépares à manger, pense toujours à quelque chose d’agréable, il faut cuisiner dans le joie et la sérénité. Si j’apprécie toujours autant la plume de l’auteure, mise en valeur par sa traductrice Myriam Dartois-Ako, je suis moins sensible à l’art culinaire qu’à celui des lettres. En effet, j’avais fait sa connaissance dans «La papeterie Tsubaki» qui m’avait enchantée. Un roman tout en émotions, mais aussi en retenue, en pudeur qui raconte les choses de la vie avec simplicité et candeur. Un conte de fée réconfortant, plein de bons sentiments qui fait autant de bien qu’un repas bien préparé. Encore une très belle critique qui donne envie de lire ce livre positif. Un grand Merci à tous pour vos messages et vos visites… Comme vous le voyez en ce moment je privilégie les visites sur vos blogs, j’ai du mal à vous répondre à tous chaque jour.