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fukushima mon amour Critique Avis Fukushima, Mon Amour De Doris Dörrie
L’histoire fonctionne mais elle reste trop ténue et à faible portée pour susciter véritablement l’enthousiasme.
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Fukushima, Mon Amour, Un Film Pas Banal
Ce long métrage a été sélectionné au Festival International de Berlin dans la section Panorama et a remporté le Prix du Jury Indépendant. Marie, jeune allemande, arrive à Fukushima, au Japon, pour changer de vie. Malgré les difficultés d’adaptation qu’elle rencontre, elle choisit de rester auprès de Satomi, la dernière geisha de Fukushima qui a décidé, de son propre chef, de retourner dans la maison qui l’a vu naître. Traumatisée par un drame personnel, Marie se rend au Japon pour y participer à une action humanitaire en tant que clown. Sa mission consiste à divertir les rescapés du tsunami et de la catastrophe nucléaire de Fukushima, qui habitent depuis dans des logements de fortune. Désarçonnée face au public de personnes âgées peu réceptives, Marie abandonne le programme. Alors qu’elle est sur le point de rentrer en Allemagne, elle rend visite à Satomi, une vieille dame qu’elle avait déposée plus tôt en voiture près de son ancienne maison, en pleine zone contaminée. Satomi lui révèle qu’elle est la dernière geisha de la région.
Chacune d’entre elles va également se découvrir et se remettre en question. Le film est réalisé par Doris Dörrie qui a signé précédemment “Cherry blossoms, un rêve japonais”.
Fukushima Mon Amour + Dvd
Synopsis – “Fukushima mon amour” a pour héroïne Marie, une jeune femme. Allemande, elle quitte son pays en direction du Japon. Elle arrive dans la ville de Fukushima, quelque temps après la catastrophe nucléaire. Si elle fait partie d’une organisation humanitaire venue aider la population locale, elle a surtout fait le voyage pour changer sa vie. Mais elle a bien du mal à s’adapter et est confrontée à de terribles doutes face aux victimes qui ont tout perdu. Elle a en effet fait la rencontre de Satomi dont la particularité est d’être la dernière geisha de la région. Satomi a l’intention de revoir la demeure où elle est née. Entre les deux femmes que tout oppose va peu à peu se créer une forte relation d’amitié.
« Nous voulions raconter une bonne histoire, de la meilleure façon qui soit. Et nous souhaitions que cette histoire soit tangible et contextualisée. Elle s’est incarnée toute seule, grâce au vent, aux décors et aux acteurs du film. Aucun dès lors que l’on est sensible à ce genre de cinéma centré sur l’échange des cultures et l’apprentissage de l’Autre mais qui, pour les aborder avec justesse, prend le temps de laisser s’installer, vivre et grandir les différences à réduire et les mystères à percer.
Grüße Aus Fukushima
Fukushima mon amour est donc un très court roman, presque une nouvelle, qui a pour coeur le drame du 11 mars dernier au Japon. Encore très présents dans nos esprits, le tremblement de terre, suivi du tsunami et de toutes les conséquences que l’on connait sont vus ici de l’intérieur, si je puis dire. L’auteur a pris le parti d’écrire à la première personne, d’incarner l’héroïne, Kaede, et de suivre ses pensées, ses doutes, ses peines lors de sa quête. Car elle cherche son mari, disparu lors du tsunami, et dont elle n’a aucune nouvelle les jours suivants. Alors, il y a eu des hommes qui sont allés «au feu » avec leur bravoure comme unique bouclier. Alors, il y a eu des femmes qui ont hurlé dans la nuit et des enfants qui se sont égarés à jamais.
C’est en cela qu’il est un peu génant que le texte ai été écrit à la première personne. La même chose proposée par un observateur extérieur m’aurait peut-être moins “titillé”.
“fukushima, Mon Amour” De Doris Dörrie
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T La Marie Du Port
Le rendez-vous en cas de séparation forcée par exemple, la visite aux ancêtres, et beaucoup d’autres détails amènent des notes de réalisme très importantes. Mais comme je l’ai dit plus haut, une japonaise n’aurait probablement pas expliqué autant les choses dans un journal intime… Car les politiques s’efforcent, crise oblige, de réduire les effets du tsunami économique qu’un tel ravage pourrait occasionner à la nation japonaise. Les exigences internationales forcent chaque nation à se relever au plus vite pour ne pas subir d’autres contrecoups qui mettraient le pays en péril. Le peuple japonais doit donc porter le kimono de la tradition, de l’honneur et du sacrifice. Et il faut protéger le nucléaire qui est l’or de l’énergie. Pudiquement, on évoque l’augmentation des suicides au Japon un an après Fukushima. On s’interroge aussi sur les impacts des radiations au Japon, dans le monde.
Sa photographie d’abord, qui déploie toute une palette de gris en intérieur, mais appuie sur les contrastes dans la lumière crue des extérieurs. Ses personnages ensuite, femmes des antipodes qui trouveront par les actes le chemin d’un échange fécond, d’un lâcher-prise réciproque. Sa sensibilité, enfin, qui offre au spectateur de partager une volonté commune de retour à la paix, et à la vie. Fukushima mon amour en est le superbe dernier avatar.
J’avoue que ce qui m’a attirée le plus dans ce roman, c’est la couverture que j’ai trouvé magnifique. Et puis j’ai été curieuse de ce qu’on pouvait d’ores et déjà écrire sur un événement si dramatique et encore si récent. Les éditions TDO préviennent le lecteur, il s’agit d’un “hommage au peuple japonais”. Et finalement c’est bien l’effet que ce roman m’a fait, un hommage, une sorte d’évocation du peuple japonais et de son pays. J’ai été touchée par la quête de Kaede mais pas complètement émue non plus. Elle est sans doute trop naïve, trop sûre de retrouver son mari, ce qui semble tout de même improbable compte tenu du drame qui se noue.
Critiques 40 Citations
Tout en étant critique de films pour le Süddeutsche Zeitung, Dörrie réalise en freelance des documentaires pour différentes chaînes de télévision. La notoriété suit avec Mes deux Hommes , drame conjugal qui reçoit et inaugure le succès de la comédie romantique télévisuelle. A l’heure de la technologie sans cesse perfectionnée, les témoignages affluent et ce, plus rapidement qu’auparavant. Cacher aujourd’hui des témoignages, taire les souffrances comme cela a été le cas dans les années qui ont suivi Hiroshima est plus compliqué. Elles ont été présentes au Salon du Livre à Paris grâce à la présence Satoshi Kamata et Kenzaburô Oé, des écrivains japonais, qui se sont clairement engagés dans une lutte contre le nucléaire. Ce beau film allemand, dont La Croix est partenaire, évoque le tsunami japonais de 2011 à travers la rencontre de deux femmes. Gérard Raynal a rendu hommage au peuple japonais à travers ce récit.
Comme une douce leçon de vie, loin des clichés de toutes sortes, sur le Japon comme sur le lâcher-prise. Une rencontre qui prend son temps, celui de l’apprivoisement des fantômes. Vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d’en demander l’effacement dans les limites prévues par la loi. Seule la responsabilité du détenteur sera engagée sur l’authenticité du document, lors d’un éventuel contrôle par les autorités compétentes. Le protocole sanitaire en vigueur sera maintenu y compris le port du masque à l’intérieur de notre cinéma et de nos salles. La vérification ne permet ni d’avoir accès, ni de stocker vos données médicales.
1 Critique 1 Citation
On y retrouve de nombreuses références culturelles, et le style même est très poétique, et très proche des quelques romans japonais que j’ai pu lire (je suis loin d’être spécialiste). J’y vois une écriture “à la manière de” très agréable, mais qui reste une figure de style. Je l’ai dit, il y a beaucoup de références, mais je doute qu’elles auraient été amenées ainsi dans un texte écrit par un japonais (je prends pour exemple le moment où Kaede évoque la façon dont les Japonais “intériorisent” leurs émotions face aux terribles évènements).
Avec, en outre, dans cet univers de décombres, des ondes néfastes qui se sont propagées, qui se sont enracinées dans la terre et dans la mer, qui se sont élevées dans les airs, qui ont pollué la vie. Réalisé en noir et blanc, économe de ses dialogues, ce tête-à-tête minimaliste a bien des arguments pour convaincre.
Les Films Du Même Genre
Pour toute information complémentaire, consulter notre Politique de protection des données. Une jeune Allemande déprimée noie son désespoir en participant à une mission humanitaire à Fukushima. Déguisée en clown, elle est censée apporter un peu de joie aux rescapés. Satomi, geisha retraitée, fait partie de ces survivants mais se moque bien qu’on la fasse rire ou pas. Du drame à la chute, que je me garderai bien de dévoiler, chaque jour s’égrenne, au rythme des nouvelles officielles de la centrale. On suit donc en parallèle ce qui se passe à Fukushima et ce qui arrive à notre héroïne dans sa petite ville cotière à 200 km de là. Les choses sont liées, mais de loin, de très loin, car cette centrale en fusion n’est pas le soucis principal de Kaede. Le drame personnel passe avant le drame national même si ce dernier reste à l’esprit. Le drame de Tchernobyl est resté dans toutes les mémoires comme la plus grande catastrophe nucléaire civile de tous les temps.
Marie s’en va, revient, confrontée elle aussi à ses fantômes.
Fukushima Mon Amour
Pour nos cinémas Astrée et Forum, Il permet aux jeunes de venir seul ou accompagné d’une personne maximum et aussi de pouvoir acheter une carte d’abonnement 10 places non nominatives valables un an dans nos salles. C’est la rencontre de ces deux femmes qui apprennent à se connaître, puis à s’aider à aller mieux. Malgré un retard à l’allumage et un noir et blanc sans grand intérêt, le film est largement moins convenu qu’il en a l’air. C’est parfois assez drôle, et même un poil fantastique. Barrière de la langue, choc des cultures, tentatives dérisoires pour faire sourire celles et ceux qui n’ont plus rien à espérer… La marche est haute pour la blonde et athlétique Marie . Un contact se noue pourtant avec la taiseuse et rude Satomi . La vieille dame obtient de la jeune étrangère qu’elle la conduise en zone interdite, dans les ruines de sa maison. Sur place, Satomi refuse de repartir, tandis que le passé se fait de plus en plus présent.
Fukushima, Mon Amour
Déguisée en clown, une jeune Allemande est censée apporter un peu de joie aux rescapés de Fukushima. Te souviens-tu combien nous aimions à nous promener sous leur chevelure de neige, les matins de juin au pied du mont Fuji ? Une appétence pour l’itinérance qui la guidera jusqu’au Japon, devenu sa seconde patrie culturelle. Chaque jour de nouvelles chroniques, actualités et commentaires … Forum sur abonnementPour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire. Je trouve juste dommage que la scène post-générique prenne position politiquement et parasite le reste de l’œuvre.
4 Critiques
Copyright Mathias Bothor / MajesticC’est le retour à la ville et à la vie qui permet aux deux jeunes femmes d’échapper à leur passé et de revenir, quelque temps plus tard, dans leur maison commune, apaisées, réconciliées avec elles-mêmes.
(Pour toute réduction venir avec le justificatif et présentez le à l’accueil). C’est plus de films par an dans plus de 850 salles UGC et partenaires. Adaptation du long métrage britannique Finding Your Feet de Richard Loncraine. Bien décidée à reprendre sa vie en main après avoir décou… Téléchargez l’application du cinéma sur votre smartphone.
Critiques 142 Citations
Tout en poursuivant sa carrière de réalisatrice, elle publie, à partir de 1987, des nouvelles et des histoires courtes qu’elle peuple de plus en plus de personnages de ses films et inversement. Ainsi, en 1995, porte-t-elle des héros issus de sa collection de nouvelles Forever and Ever dans son long métrage Personne ne m’aime , l’odyssée d’une patronne d’hôtel et d’une femme de chambre à la recherche du mari d’une de leurs amis supposé adultérin. La première et éclatante qualité de ce film c’est sa poésie. Du début à la fin, elle imprègne les images, l’histoire, le noir et blanc, pour notre plus grand envoûtement, rappelant qu’une pellicule n’est pas que chimiquement “sensible”. Les cinéphiles amoureux de Kurosawa et d’Ozu se sentiront chez eux. Les autres y trouveront matière à s’y initier sans “prise de tête”. Fukushima mon amour a été tourné sur les lieux mêmes de la catastrophe nucléaire survenue le 11 mars 2011. La plupart des acteurs sont non professionnels et résident toujours dans la région. Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité.
Dans La Jungle De La Politique Française, Un Thriller De Jérôme Leroy
Je dirais presque que le roman est trop court, ne creuse pas assez les personnages. Mais il suscite beaucoup de compassion et de respect chez le lecteur, il évoque en filigrane la culture japonaise et son respect de la nature, de la tradition. Mais finalement, tout est peut être trop en surface, trop doux finalement, trop rêveur, y compris à la fin. J’ai aimé ce roman mais il ne m’a pas bouleversée non plus, comme si cette espèce de douceur, de langueur, de fatalisme que l’on ressent à la lecture n’était pas assez violente pour vraiment secouer le lecteur. Mais c’était ravissant, c’est sans doute le mot qui convient… Cette relation, qui est d’abord très distante, est pas mal rendue mais elle met du temps à arriver et le fond a du mal à émerger.
Critiques 84 Citations
Si la fiction est fortement affirmée dans ce réquisitoire contre le nucléaire, la vision documentaire demeure très prégnante dans ce récit de l’après Fukushima que découvre une jeune femme allemande en quête de l’oubli de son passé. Marie se consacre à la survie d’une sinistrée de la zone infestée, Satomi qui malgré les interdictions a décidé de retourner y vivre. L’ancienne geisha d’abord rétive à toute intrusion va … Le roman bien que très court est donc très bien documenté. Sur les évènements d’abord, mais malheureusement, il suffisait de suivre les actualités durant les jours et semaines suivants le séisme pour en connaître beaucoup de détails. Sur les traditions, la culture, le quotidien du Japon d’autre part.
La Passion Du Japon
Même le surnaturel qui s’invite de temps en temps dans le récit n’est finalement pas superflu et s’ancre dans la culture japonaise. Amoureuse du Japon, la réalisatrice Dorris Dörrie ne pouvait rester insensible au drame du tsunami de 2011, qui a ravagé la région de Fukushima et causé l’accident nucléaire que l’on sait. Six mois après la catastrophe, elle s’est rendue sur place, y a rencontré les habitants relogés dans des préfabriqués.
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Fukushima Mon Amour : Entre Pudeur Et Pardon
Rendez-vous est donné dans le cadre du Ciné-Club, tous les samedis à 17h au Forum Cinémas à les Hauts-de-Chambéry, au tarif de 3,50 € la séance. Le Ciné-club est piloté par le Conseil de Quartier des Hauts-de-Chambéry. Est un drame intimiste sur fond de triple tragédie, mais également de profonde humanité. La recherche sera conservée dans votre compte et pourra être rejouée à tout moment. Entre ses deux collègues de bureau, le cur de Tsuji balance. Jusqu’à cette nuit où il rencontre Ukiyo, à qui il sauve la vie sur un pass… Lubicchi vit au milieu de grandes cheminées dont l’épaisse fumée recouvre depuis toujours le ciel de sa ville. A presque 30 ans, Hanako est toujours célibataire, ce qui déplait à sa famille, riche et traditionnelle. C’est en recroisant son ancien amant de faculté, que Toko, depuis longtemps femme au foyer, voit soudain renaître en elle le désir de tra… Chaque mercredi, le meilleur des sorties culturelles à Paris.
Livres De La Semaine, La Centième : Entreprise Mensongère Et Faux Sabre Japonais
Après « Cherry Blossoms » , la réalisatrice allemande Doris Dörrie plante de nouveau sa caméra dans un Japon à l’âme dévastée par le tsunami. 11 mars 2011, la terre s’exprime et les conséquences sont terribles. Des villages sont raillés de la carte, des milliers d’êtres humains disparaissent, sont blessés… Pour ce faire, le soutien et la fidélité de nos abonnés est essentiel. Nous vous invitons à rejoindre à votre tour cette communauté en vous abonnant à Télérama.
Dans ces paysages désolés où la vie s’est arrêtée en un instant, les deux femmes, hantées par leur passé respectif, recommencent le long apprentissage de la vie. Pour recevoir chaque semaine la programmation de mon cinéma favori, je renseigne celui-ci. Le Japon est un archipel qui connaît bien l’impétuosité de la mer. Ses hautes vagues sont représentées de main de maître par Hokusai, l’artiste japonais qui a influencé Gauguin, Van Gogh, Monet. Dans sa célèbre estampe, La Grande Vague de Kanagawa , les embarcations des marins semblent disparaître sous les flots.
A Propos De Fukushima
Cette oeuvre sensible, qui oscille entre le documentaire, la fiction et le clip est habillée d’un noir et blanc particulièrement esthétique. Mais elle n’évite pas toujours l’écueil d’un symbolisme naïf. Chaque jour, la rédaction et l’ensemble des métiers de Télérama se mobilisent pour vous proposer sur notre site une offre critique complète, un suivi de l’actualité culturelle, des enquêtes, des entretiens, des reportages, des vidéos, des services, des évènements… Qualité, fiabilité et indépendance en sont les maîtres mots. C’est au prix de tous ces efforts que nous pourrons continuer à projeter tous ces films qui ont été privés de sortie durant ces 10 longs mois de fermeture. La vente en ligne est désormais possible sur le site internet de l’Astrée/Forum et vous pourrez réserver vos places depuis chez vous… Munissez-vous de vos billets achetés en ligne et faites les valider à l’accueil du cinéma.
Les Films De La Semaine
Lorsqu’elle visite pour la première fois le Japon en 1985, Doris Dörrie tombe amoureuse du pays. Elle s’y rend à nouveau en novembre 2011, soit huit mois après la catastrophe nucléaire qui a touché Fukushima. Quand elle part à la rencontre des habitants, leur histoire l’incite à revenir tourner Fukushima mon amour – référence évidente à l’œuvre d’Alain Resnais Hiroshima mon amour. Raconté du point de vue japonais, le film célèbre l’amitié entre deux femmes dans une région encore traumatisée. Une belle rencontre entre Marie, clown allemande pleine de questions existentielles, et Satomi, la dernière geisha de Fukushima, qui a décidé de retourner dans sa maison dévastée. Deux femmes tellement différentes mais doucement réunies par le poids des souvenirs et l’envie partagée de vivre, maintenant.